Étrangler son chien est enfin illégal à Québec.
Enfin, la ville de Québec interdit les colliers étrangleurs, à pointes et électriques dans son nouveau règlement sur les animaux (article 15). Tout collier susceptible de causer de la douleur, comme le collier étrangleur, est désormais proscrit. On ne peut plus prétendre qu’étrangler un chien est banal : les séquelles physiques et le stress potentiellement engendrés par l’usage d’un tel instrument sont bien documentés. Mais encore, on sait qu’un chien qui a mal et qui est stressé peut devenir agressif.
« Étrangler » n’est pas un mot neutre, son action n’est pas neutre à cause de l’aspect de contrainte. Dire qu’un collier étrangleur n’a pas d’effet sur le cou du chien est une méprise flagrante, car aucune recherche jusqu’à aujourd’hui ne parle des bienfaits d’étrangler un chien.
Pensons-y un instant, étrangler pour éduquer, quel non-sens!
On punit le chien sans lui apprendre le comportement que l’on attend de lui. D’ailleurs, cela est fait inutilement, car il existe des méthodes douces et efficaces pour parvenir au même résultat. Étrangler un chien, peu importe la fréquence, la méthode ou la raison est un acte de maltraitance. Cette nouvelle, passée sous les radars à cause de la pandémie, améliorera certainement le bienêtre des animaux et la sécurité publique.
Il existe plusieurs options alternatives aux colliers étrangleurs, à piques et électriques qui ne causent pas de mal ni d’anxiété chez le chien et favorise une relation de confiance avec celui-ci.
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